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Description : EKOI MASKE
Kamerun, Nigeria. H 56 cm.
Provenienz: Schweizer Privatsammlung.
Expressive, aus Holz gearbeitete und mit Leder überzogene Aufsatzmaske aus dem Cross-River-Gebiet.
Dargestellt ist eine junge heiratsfähige Frau. Die kraftvoll geschwungene Hörnerfrisur gehört zur Festtracht der unverheirateten Mädchen. Solche Masken wurden von Mitgliedern des ekpe-Bundes getanzt, welcher die soziale Ordnung in der Dorfgemeinschaft sicherte. Die grazile Gestalt trat meistens in Begleitung eines männlichen und aggressiv agierenden Partners auf, eine Dualität, die quer durch Afrika anzutreffen ist.
Den Ursprung dieser Masken sieht die Forschung in Vorgängermodellen, die einst bei Initiationsriten und Beerdigungszeremonien getragen wurden und als Ersatz für Kopftrophäen dienten. Die damals verwendeten Menschenschädel wurden später durch solche aus Holz ersetzt die mit Leder überzogen wurden. Die Entstehungszeit dieses spektakulären Kopfes mit einsteckbaren Hörnern ist in der 2. Hälfte des 20. Jahrhunderts anzusiedeln.
Weiterführende Literatur:
Kerchache, Jacques (1989). Die Kunst des schwarzen Afrika. Verlag Herder: Freiburg in Breisgau.
MASQUE EKOI
Nigeria, Cameroun. Hauteur: 56 cm
Provenance: Collection suisse.
Masque en bois recouvert de cuir de la région de la Cross River. Ce masque plein de caractère était porté sur la tête grâce à un support en vannerie.
Le masque représente une jeune femme nubile. La coiffure, projetant en tous sens les volutes de ses cornes, évoque le costume de fête des jeunes filles non mariées. Ce type de masque était porté et dansé par les membres de la société ekpe, responsable de l'ordre social au sein des communautés villageoises. Sa silhouette gracile était en général accompagnée d'un partenaire masculin, aux gestes agressifs, une dualité que l'on rencontre un peu partout en Afrique.
Les chercheurs pensent que ces masques dérivent de prototypes qui étaient autrefois portés au cours des rites d'initiation et des cérémonies funéraires et s'étaient substitués aux têtes-trophées. Les crânes humains dont on usait jadis ont été progressivement remplacés par des modèles en bois, que l'on recouvrait de cuir. L'époque où fut produite cette tête spectaculaire aux cornes rapportées est à situer dans la seconde moitié du 20e siècle.
Bibliographie:
Kerchache, Jacques / Paudrat, Jean-Louis / Stéphan, Lucien (2008). L'art africain. Paris: Citadelles & Mazenod.
Price: 0.00 USDIt's free to register now to view!
Estimate (low-high) : 2000 CHF-4000 CHFIt's free to register now to view!