Description : FANG KOPF
Gabun. H 29 cm.
Provenienz:
- französische Privatsammlung.
- Marceau Rivière, Paris.
Publiziert: David, J. u. J. (2005). Gabon. Zürich: Galerie Walu. Seite 50.
Die Fang (unterteilt in Fang, Bulu und Beti) sind eine ca. zwei Millionen Menschen zählende Gruppe von Ethnien, die im südlichen Kamerun, Äquatorialguinea und Nordgabun ansässig ist, ihre gemeinsame Sprache ist das bantustämmige Fang.
Mit knapp 400 000 Angehörigen bilden die eigentlichen Fang (fru?her auch Pangwe oder Pahouin bezeichnet) die grösste ethnische Gruppe in Gabun, wo sie ihr heutiges Siedlungsgebiet nördlich des Ogowe im 19. Jahrhundert erreichten. Militärisch überlegen, assimilierten oder verdrängten sie auf ihrer Wanderung verschiedene Gruppen, die schon zuvor in der Region ansässig waren. Heute leben viele Fang in Gabuns Städten, traditionell sind sie jedoch typische Jäger des tropischen Regenwalds mit einem hoch ausgebildeten Schmiedehandwerk. Bereits in vorkolonialer Zeit besassen die Fang Kupfer- und Eisenbarrengeld.
Die Fang besassen traditionell keine zentrale übergeordnete politische Instanz, Dorfoberhäupter und Ältestenräte regelten das Dorfleben. Eine wichtige Rolle im sozialen und im religiösen Bereich spielten Geheimbünde, wie etwa der nur Männern vorbehaltene ngil- und der so-Bund.
Die Masken und Kultobjekte der Fang zählen zu den begehrtesten Werken der afrikanischen Kunst. Die ausdrucksstarken Werke übten grossen Einfluss auf die Kunst der europäischen Moderne aus: So inspirierten Skulpturen der Fang, die sich zum Teil auch im persönlichen Besitz der westlichen Künstler befanden, kurz nach der Jahrhundertwende in Paris Fauvisten wie Maurice de Vlaminck und André Derain sowie Kubisten wie Pablo Picasso, später auch Expressionisten.
Vor allem die Reliquiar-Wächterfiguren und -Wächterköpfe haben die Kunstwelt nachhaltig beeindruckt. Ursprünglich zierten diese bieri genannten Ahnendarstellungen zylindrischen Behälter aus Baumrinde, in denen vor allem Schädel, Gebeine aber auch andere Reliquien von Verstorbenen aufbewahrt wurden. Die sakralen bieri-Reliquiaren wurden anlässlich von Initiationsfeiern und Ritualen durch Einreiben dieser Figur mit Öl, Nahrung und Blut „reanimiert, um sie sodann den Initiierten durch Nennung vorzustellen.
Die markante Frisur dieses eyema-byeri-genannten Kopfes entspricht der früher üblichen Haartracht aller erwachsenen Fang-Männern und -Frauen, die je nach Variante den Rang und den Reichtum des Individuums anzeigte. Auch die Metall-Verzierungen auf der Stirn und den Augen weisen auf eine noble Herkunft des Objektes. Die drei Durchbohrungen im Aufsatz der Frisur diente der Befestigung eines Büschels Federn das der Erscheinung zusätzlichen Reiz verlieh.
Laut Louis Perrois lässt sich dieser Kopf dem Stil der Fang-Betsi (rechtes Ufer des Ogooué-Flusses) zuordnen und entspricht stilistisch einer Reihe von Beispielen aus dem Ende des 19 Jh. Der entsprechende schriftliche Kommentar (2003) wird dem Käufer ausgehändigt.
Weiterführende Literatur: Perrois, Louis (1985). Art ancestral du Gabon. Genf: Musée Barbier-Mueller.
TETE FANG
Gabon. Hauteur : 29 cm
Provenance:
- collection française.
- Marceau Rivière, Paris.
Reproduit dans: David, J. & J. (2005). Gabon. Zürich: Galerie Walu, p. 50.
Les Fang (subdivisés en Fang, Bulu et Beti) sont un groupe d'ethnies d'environ deux millions d'âmes vivant dans le sud du Cameroun, en Guinée équatoriale et au nord du Gabon, ils partagent une même langue, appartenant au groupe bantou, le fang.
Au nombre de 400'000 environ, les Fang proprement dits (autrefois aussi connus sous le nom de Pangwe ou Pahouin) forment le groupe ethnique le plus important du Gabon. Ils y ont rejoint leur habitat actuel, au nord de l'Ogooué, au 19e siècle. Lors de leur migration, leur supériorité militaire leur a permis d'assimiler ou d'évincer différents groupes jadis établis dans la région. Aujourd'hui, beaucoup de Fang vivent dans les villes du Gabon, mais, en gardant un savoir-faire de forgerons remarquable, ils sont restés traditionnellement des chasseurs parfaitement adaptés à la forêt tropicale. Avant même la colonisation, les Fang possédaient déjà une monnaie sous forme de lingots de cuivre et de fer.
Les Fang n'ont jamais eu d'organisation politique centralisée: ce sont les chefs de village et les conseils d'anciens qui gouvernaient chaque entité locale. Un rôle important dans le domaine social ou religieux était dévolu aux sociétés secrètes telles que le ngil ou le so, toutes deux réservées aux hommes.
Les masques et les objets de culte des Fang comptent parmi les aeuvres les plus recherchées de tout l'art africain. D'une grande force d'expression, elles ont exercé sur l'art européen des temps modernes une grande influence: peu après le tournant du siècle, à Paris, des mouvements artistiques comme le fauvisme, avec Maurice de Vlaminck et André Derain, ou le cubisme, avec Pablo Picasso, sans oublier un peu plus tard l'expressionisme, se sont inspirés des sculptures des Fang, dont certaines pièces appartenaient même personnellement aux artistes occidentaux.
Ce sont avant tout les figures et les têtes «gardiennes» de reliquaire qui ont durablement marqué de leur empreinte le monde artistique. A l'origine, ces représentations d'ancêtres ornaient les boîtes cylindriques en écorce dans lesquelles étaient conservés le crâne, les ossements mais aussi d'autres reliques d'une personne décédée. Lors des rituels et des cérémonies d'initiation, ces reliquaires sacrés, nommés bieri, étaient «ranimés» en frottant d'huile, d'aliments et de sang la figure avant de la présenter solennellement aux initiés en l'évoquant par son nom.
La coiffure remarquable de cette tête, appelée eyema-byeri, correspond à la mode en usage autrefois chez les Fang adultes, hommes ou femmes, selon la variante choisie, elle indiquait le rang et la richesse de la personne. Le décor métallique sur le front et les yeux situe aussi l'origine de l'objet parmi la noblesse. Les trois orifices traversant de part en part la coiffure servaient à fixer une touffe de plumes, qui ajoutait un charme supplémentaire à son aspect.
Selon Louis Perrois, cette tête peut être attribuée au style des Fang-Betsi (rive droite de l'Ogooué) et correspond sur le plan stylistique à toute une série d'exemples de la fin du 19e siècle. La notice rédigée à ce sujet par Louis Perrois (2003) sera remise à l'acheteur.
Bibliographie: Perrois, Louis (1985). Art ancestral du Gabon. Genève: Musée Barbier-Mueller.
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Estimate (low-high) : 25000 CHF-35000 CHFIt's free to register now to view!